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MARIE DAILY

Deco, Kids & co.

Commencer le Zéro Déchet

Commencer le Zéro Déchet

Bonjour à tous!

J’espère que vous allez bien ! Merci pour votre enthousiasme pour mon article d’hier. Aujourd’hui, j’ai envie de partager mes premiers pas dans cette démarche.

Il y a quelque jours, j’ai partagé l’article de So-Fille et je suis d’accord avec elle : rien ne sert de courrir, il faut partir à temps. Je vous invite vraiment à plancher sur le sujet de la réduction de nos déchets, mais sincèrement, je pense que la méthode des petits pas est la meilleure.

D’abord parce que, oui, cette démarche demande un peu de temps à la mise en place : il faut adopter de nouvelles habitudes, identifier des adresses, examiner quelles solutions nous conviennent, etc.

Ensuite, nos armoires sont certainement pleines de déchets. Je suis inscrite sur de nombreux groupes et communautés facebook « zéro déchet » (ça motive !), et je suis parfois estomaquée quand je lis certaines personnes dire « ça y est ! je me lance ! je donne TOUS mes produits de soin, TOUT mon placard, et je deviens zéro déchet ». Certaines personnes doivent passer par ce tournant radical peut-être, et peut-être ça fonctionne pour elles, mais je doute quand même d’un haut tôt de réussite. Béa Johnson, dont je vous parlait hier, a mis deux ans à devenir vraiment zéro déchet. Comme on dit : « Rome ne s’est pas faite en un jour ».

Et puis, il faut être honnête, le gros changement n’arrivera que si de nombreuses personnes adoptent cette attitude. Donc, au fond de nous, on aimerait bien ne pas être les seuls dans le trip. Donner ses flacons de shampoing, je trouve ça un peu contre-productif. Evidemment, c’est très différent que de donner des objets dont on n’a plus usage (genre donner des livres qu’on a déjà lu). L’avantage aussi de terminer ses flacons c’est de se donner, produit par produit, le temps de la réflexion pour trouver une alternative (ou se demander si on a vraiment besoin de ce type de produit).

Enfin, parce que le « zéro déchet » devient aussi un business. Vous trouvez maintenant des « kits de départ » et plein de chouettes produits très tentants pour faire vos produits de beauté vous-même (alors que pour beaucoup de chose, on peut tout simplement s’en passer et pour d’autres chose, vous avez peut-être déjà des richesses exploitables… dans votre garde-manger !). Et bon, le « zéro déchet », c’est avant tout REFUSER.

Voilà donc mon petit plaidoyer pour un démarche progressive. N’oubliez pas qu’une habitude s’installe en 21 jours. Pour y aller en douceur, pourquoi ne pas intégrer 2 nouvelles habitudes par mois ?

Comment ça s’est passé pour moi alors ?

Dans ma cuisine

Une vision d'horreur pour toute personne engagée dans le Zéro Déchet.

Une vision d'horreur pour toute personne engagée dans le Zéro Déchet.

Si vous me suivez depuis quelques temps, vous savez qu’au printemps dernier, j’ai choisi de modifier mes habitudes alimentaires : plus végétal, plus bio, plus local. Pour m’aider dans ce changement, j’ai, là aussi, d’abord choisi la facilité : une grosse commande en ligne, chez Delhaize, de produits bio et végétariens. Je ne regrette absolument pas. Ca m’a permis de passer le cap. Puis, j’ai pris mes habitudes ailleurs, dans des marchés bios.

Déjà, à partir de là, j’ai/nous, notre ménage, avons déjà pu réduire les emballages. Les magasins bio proposent plus de vrac, en ce compris les légumineuses. Comme beaucoup de clients de ces magasins, j’ai toutefois longtemps utilisé les sachets en papier destiné à emballer certains produits. Le déchet existe, mais il est tout de même moins nocif que le plastique (qui est lui-même certainement déjà emballé dans du carton).

C’est mieux (on consomme déjà en vrac : les barils évitent également le sur-emballage pré-mise-en-rayon. Et puis le vrac permet de prendre la bonne quantité), mais ça reste pas top. C’est en effet tout de même aberrant, quand on y pense, d’emballer nous-même ce qui nous est proposé en vrac alors que nous souhaitons réduire nos déchets.

C'est tout de même plus sympa!

C'est tout de même plus sympa!

J’ai alors pris l’habitude de récupérer les sachets en papier et les réutiliser lors des prochains achats. Au fil des semaines, j’ai aussi récupéré des bocaux en verre (ceux qui contiennent par exemple des sauces tomates) et, dès que je revenais du marché, je transvasais mes aliments dans les bocaux, assurant aux sachets une plus longue longévité (les bocaux, c'est aussi très sympa pour avoir une meilleure vision de ce qui reste).

C'est vrai, on commence à être envahis par les pots dans la cuisine.

C'est vrai, on commence à être envahis par les pots dans la cuisine.

J’ai au fil du temps, également accumulé plusieurs sacs légers en tissus (les fameux « tote bags » très tendances), la plupart du temps promotionnels (mais tout de même mignons). IDEAL pour les fruits et légumes.

Enfin, parce que je n’ai pas trouvé d’autres alternatives chez moi et que je ne suis pas (encore) assez bonne couturière pour faire un travail qui soit suffisamment soigné que pour contenir parfaitement des épices et pas trop lourd non plus (au cas où « faire la tare » = déduire le poids du contenant n’est pas possible), j’ai acheté des petits sacs (ici) en coton bio. Juste parfaits !

Petite partie de ma collection de tote bags.

Petite partie de ma collection de tote bags.

Enfin, je me suis inscrite à un compost de quartier (on en parle ici), ce qui réduit drastiquement les déchets en volume et en poids (surtout quand on se met à cuisiner soi-même et végétal).

Le résultat de tous ces efforts ? Après avoir un peu stagné à 18 L de déchets résiduels par semaine et avoir fait de supers écarts de régime de poubelles pendant les fêtes ( !), nous arrivons fièrement à un sachet de 10 L de déchets résiduels par semaine pour trois personnes. On n’est loin du 1,5 L annuel de Béa, mais tout de même, c’est un beau résultat qui, quand toutes les routines sont mises en place, ne demande aucun effort.

Dans ma maison

Ahhhh la maison, mon poste préféré de dépenses en tout genre ! Autant je peux me passer de nouvelles bottes, autant je dois lutter pour résister à l’envie d’acheter un nouveau pot hyper mimi de chez Hema (surtout que je me suis lancée dans un « potager indoor » ah ah ah).

Avantage, j’aime les intérieurs épurés ET je suis hyper difficile pour tout objet qui rentre chez moi. Ca limite déjà la folie consumériste.

Ce qui aide aussi – et c’est aussi la démarche de Béa Johnson et de beaucoup de ses disciples (ça fait « secte n’est-ce pas » ?), c’est de se DESENCOMBRER.

Au mois de Novembre, j’ai fait une grosse purge dans mes placards, avec une grosse vente sur ebay. Ça prend beaucoup de temps, ça rapporte un peu (mais pas énormément non plus) et ça fait beaucoup de bien. On se sent LEGER LEGER LEGER !

MAIS, on n’a pas envie de recommencer tous les mois ! Et surtout, on se rend compte que tous ces objets dont on se débarrasse, ont d’abord été des achats dont « nous avions absolument besoin »… soit-disant.

Donc voilà. J’avoue que je ne suis pas encore parfaite bonne élève dans ce secteur, mais je progresse. D’ailleurs, je dois m’atteler prochainement à une nouvelle vente ebay…

Dans ma salle de bain

Savon d'Alep pour le corps et savon Lamazuna solide pour les cheveux.

Savon d'Alep pour le corps et savon Lamazuna solide pour les cheveux.

Depuis que je suis dans mes délires écolos, j’agasse parfois un peu mon homme qui se sent bousculé dans ses habitudes. Un jour, exaspéré, il m’a souligné que si je voulais être cohérente, il fallait que je fasse un peu plus gaffe à tous mes produits chers, inutiles et nocifs qui s’entassent près du lavabo.

Il a marqué un point.

La salle de bain, c’est vraiment l’endroit où l’on accumule du désordre (hyper pénible à débarrasser lorsqu’on nettoie) et c’est vraiment l’endroit où l’on peut appliquer la première règle de Béa Johnson : REFUSE

Fin du mois de décembre, j’ai donc décidé de dégraisser mon cabinet de toilette (une petite commode où j’entasse tous mes produits). Mission : vider tous les pots, ne plus rien acheter tant que je n’aie plus d’alternative dans mes tiroirs, et, si je dois acheter, trouver la meilleure alternative possible.

Je n’ai laissé sur le lavabo que ce que j’utilise TOUS LES JOURS et je n’y ai ajouté, au fur et à mesure, que des pots à vider.

Par exemple, lorsque j’ai terminé mon shampoing, j’ai sorti de mon tiroir un échantillon qui trainait. Lorsque celui-ci a été vide, j’ai sorti une miniature d’hôtel. Enfin, lorsque tout fut vide, j’ai acheté un shampoing solide emballé dans du carton (avec des encres naturelles à qu’on peut composter). Celui-ci. Il est super, je vous le présenterai peut-être plus en détail un jour.

Autre exemple, ma crème de jour. J’ai terminé deux pots (tous deux entamés). J’ai dû un peu ruser car l’un des deux pots était adapté pour l’été. Afin d’avoir un niveau d’hydratation suffisant, je l’ai utilisé avec un fond de teint plus riche. Actuellement, je n’ai plus de crème de jour et j’ai mis en suspend le fond de teint afin de terminer une crème teintée (entamée et que j’avais en stock !) à la place des deux produits. Lorsqu’elle sera finie, j’utiliserai une crème solaire visage et le fond de teint cité supra qui n’est pas encore fini. Alors, je pense que j’aurai tout terminé en terme de soin visage de jour. Il faudra que je réfléchisse à la solution la plus adaptée, à mon avis une crème teintée avec protection solaire.

En terme de démaquillage, il me reste plein de soins à terminer. J’en ai au moins pour six mois. Après je pense que je me démaquillerai à l’huile. On verra.

Pour la crème de nuit, j’ai FABRIQUE ma propre crème avec de l’huile de carthame, de la cire d’abeille et de l’huile essentielle de géranium. Elle est top, je vous en parlerai une autre fois.

Sinon, pour le savon, je suis au savon solide d’Alep. J’utilise des savons solides pour mes mains et le corps depuis des années. Je trouve cela plus chic. Avec les savons liquides j’ai toujours l’impression d’en avoir trop et que les trois quarts du savon va directement dans l’eau.

Bref, comme vous voyez, tout cela ne se fait pas en un jour et il y a encore beaucoup de chantiers non entamés, mais la démarche en vaut la chandelle.

DERNIER CONSEIL : Imprégnez vous, apprenez à voir les déchets. Vous saurez que vous aurez adopté l’attitude « zéro déchet » que vous verrez des déchets partout O_O !!

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K
Un super départ :) :) :)
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